Historique

 C'est en Angleterre en 1819 que sont apparus les premiers " champs des pauvres ou clos des pauvres "

Les jardins familiaux sont nés en Allemagne en 1830, c'est à Kiel que sont apparus les premiers " Armeugärten " ( jardins des pauvres ).

 Leur apparition en France a débuté sous l'impultion de l'abbé VOLPETTE  à Saint Etienne en 1894 et de Madame HERVIEU à Sedan en 1893 ou apparaissent les premiers jardins à l'initiative de " l'oeuvre de Reconstruction de la Famille " .  Mais il éxistait déjà d'autre initiatives associatives, en 1850 dans les Ardennes, la confédération Saint Vincent de Paul alloue des jardins aux plus déshérités, en 1870 à Beauvais, apparaissent les bureaux de bienfaisance.

 C'est à la fin du 20 ème siècle que l'idée a été reprise et généralisée par l'abbé Jules LEMIRE à Hazebrouck sous le nom de jardins ouvriers. A l'origine ces jardins étaient destinés à améliorer les conditions de vie des familles modestes. En accédant à une parcelle de terrain mise à disposition par les Municipalités, les ouvriers pouvaient faire pousser des légumes pour mieux faire face à leurs besoins quotidiens.   En 1896 l'abbé LEMIRE fonda la Ligue Française du coin de terre et du foyer pour simplifier les démarches d'attribution des parcelles et impulser un élan de création de nouvelles expériences dans toute le France.

Cette idée fait des émules notamment en région parisienne ; en 1904 on recensait 48 jardins ouvriers, en 1913 on en recensait plus de 1500.

Ces jardins se sont développés de manière spectaculaire durant les périodes de pénurie alimentaire,  "guerre 14 -18, crise de 1929, guerre 39 - 45 "

En 1945, le mouvement des jardins ouvriers porté par les actions du front populaire notamment, devient un vrai succès avec plus de 250000 jardins ouvriers en France.

Après guerre, le retour à la vie normale et les besoins alimentaires étant comblés, les jardins connaissent une certaine désaffection. L'Hurbanisation galopante des année 60 marquera leur déclin. Le regain d'intérêt ne reviendra que dans les années 80.

En 1952 suite à la loi du 26 juillet  les jardins ouvriers prennent officiellement le nom de jardins familiaux. La loi votée cette année là inscrit les jardins familiaux dans le cadre législatif du Code Rural.  Les jardins doivent être gérés par des Associations loi 1901.

                                                                                                                                                                           

 

AUJOURD'HUI :

De longues listes d'attente. Si aujourd'hui les terrains alloués par les associations sur l'ensemble du territoire Français ont perdu de leur vocation sociale première, il n'empèche que l'attribution d'un jardin est ressenti comme un privilège, la demande étant suppérieure à l'offre les candidats doivent patienter parfois plusieurs années pour obtenir un lopin de terre. Le critère minimun pour prétendre à un jardin est d'habiter la commune et dans une proximité géographique évidente. " Le jardin nécessite un entretien régulier "